La formation à la résolution de problème en équipe s’inscrit aujourd’hui dans toutes les démarches d’amélioration continue des organisations. Elle permet d’acquérir les compétences utiles pour trouver des solutions durables en équipe et de faire face aux nombreux défis du quotidien. Elle est également bénéfique au développement de la collaboration au sein des équipes et contribue à son autonomie.
Prochaines datesQuels enjeux pour la formation à la résolution de problème ?
La formation à la résolution de problème répond notamment aux enjeux :
- D’efficience de l’organisation.
Eliminer les dysfonctionnements permet de diminuer les efforts nécessaires pour obtenir un résultat et de réduire les sources de gaspillages. - De progression et d’adaptation.
Trouver des solutions place l’organisation dans une démarche continue d’amélioration. Les progrès sont ainsi permanents ce qui permet à l’organisation de s’adapter rapidement à un environnement devenu instable. - De développement de l’autonomie et de l’agilité.
L’agilité des équipes et leur autonomie sont des facteurs clés de succès dans les organisations. Les réussites engrangées lors de la résolution de problèmes développent l’aptitude à faire face à de nouveaux problèmes. - Retenir et développer les talents.
L’inclusion des membres de l’équipe, le développement de leurs compétences, leur responsabilisation sont des facteurs majeurs de l’attractivité des organisations. - Capacité à apprendre.
Les organisations apprenantes assurent plus facilement leur pérennité dans un environnement hautement concurrentiel.
Quelle approche privilégier pour la formation à la résolution de problème ?
Nous privilégions une approche dynamique et ludique dans la formation à la résolution de problème. Ainsi, nous disposons de jeux pédagogiques spécifiques pour permettre aux participants-es de s’approprier la méthodologie et les bonnes pratiques en étant au plus proche des réalités de terrain.
Nous nous basons sur la méthode 8d, très largement documentée et utilisée dans une majorité d’organisations. Notre approche pragmatique permet d’éliminer les « lourdeurs » parfois reprochées à cette méthode.
Les participants conduisent eux-mêmes une situation de résolution de problème. Ces mises en situation permettent d’acquérir les compétences méthodologiques et comportementales pour l’animation de sessions de résolution de problèmes.
Quels outils abordons-nous dans la formation à la résolution de problème ?
Pour identifier et choisir un problème
- Les feuilles de relevés
- Les histogrammes de fréquence et le diagramme de Pareto
- Les 7 MUDAs
- La méthodologie de fixation d’objectifs
Identifier les causes racines
- Le diagramme d’Ishikawa associé aux 5M
- Les « 5 P »
- Les matrices d’influences
Pour trouver et choisir les solutions
- Brainstorming et méthodes de créativité
- Matrice de préférence
- Matrice multicritères
Appliquer et suivre les solutions mises en place
- Plan d’actions
- Fiches de contrôles
- Le « Gemba »
Les pièges à éviter dans la résolution de problème
La formation à la résolution de problème permet d’éviter les pièges courants rencontrés par les équipes. On peut regrouper ces pièges en deux grandes catégories :
Les pièges méthodologiques :
- Se précipiter dans la recherche de solutions avant d’avoir identifié et compris le problème. Ce piège tend à produire des solutions partielles et momentanées. Au final, le problème réapparaît à moyen terme. Les équipes se découragent et s’épuisent à résoudre des problèmes récurrents.
- S’arrêter aux premières causes probables identifiées par les membres de l’équipe. Les problèmes apparaissent généralement à la suite d’une chaîne plus ou moins complexe de causes. En agissant sur les premières causes visibles, les causes racines restent inexplorées. Le problème ressurgit alors fréquemment à la première occasion.
- Oublier de documenter le travail de résolution de problème. Documenter la démarche de résolution de problèmes permet de garder trace des multiples réflexions et des nombreuses données inévitablement récoltées durant la démarche. C’est un gain de temps considérable pour les prochaines démarches de résolution de problèmes.
- Renoncer à capitaliser et mutualiser les connaissances acquises lors de la démarche de résolution de problème. Si un problème a été résolu quelque part, il y a de fortes chances pour que la solution trouvée soit utile ailleurs dans l’entreprise. Mutualiser les connaissances évite de devoir réinventer la roue et de gaspiller du temps et de l’énergie.
Les pièges « humains » :
- Le piège le plus dommageable est celui de la recherche du coupable. A terme cela provoque l’effet le plus nocif qui soit : les membres de l’équipe évitent de faire remonter les dysfonctionnements pour éviter les réprimandes. Les problèmes persistent plus longtemps puisqu’ils ne sont plus visibles.
- L’animateur « expert ». Si l’animateur est un expert du domaine dans lequel il anime son équipe, il risque de la réduire à un rôle passif de spectateurs-trices.
- Se focaliser sur les premières propositions et ne pas écouter les avis « différents ». Ecarter d’emblée des propositions réduit les options et alternatives possibles à la résolution d’un problème. C’est l’effet « tunnel ».
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